lundi 25 février 2008

il a pété les plombs

Najat Vallaud Belkacem, vice-présidente du Conseil régional Rhône-Alpes et porte-parole de Ségolène Royal : "Nicolas Sarkozy n’a pas dépassé les limites parce qu’il n’en a pas. Rappelez-vous son slogan de campagne, avec lui "tout devient possible!" La polémique est devenue son mode de gouvernance normale. Sur la forme comme sur le fond, ni retenue, ni dignité, ni hauteur. Pas très digne cette "conversation de salon" du Salon de l'Agriculture, mais bien moins grave que son ministre de l’Intérieur s’en prenant aux magistrats ou sa directrice de cabinet réhabilitant les sectes. Bien moins grave que l’instauration des peines planchers, la remise en cause de l’irresponsabilité pénale des malades mentaux, la rétention de sûreté ou encore les coups de boutoir donnés à la laïcité. Celui qui devait être le garant de l’Etat de droit et de la Constitution s’en fait le fossoyeur !"

Bruno Julliard, ex-président du syndicat étudiant l'Unef, candidat aux municipales sur la liste PS du XIIIe arrondissement de Paris : "Il a dépassé les limites, très clairement. Pourtant, sans avoir voté pour lui, j'avoue avoir été de ceux qui ont été séduits par son style direct et entreprenant. Mais là, c'est insupportable. Il a un comportement d'excité. C'est anxiogène et suspect. Il fait trembler les institutions. Ce qui est terrifiant c'est de se dire qu'on en a encore pour quatre ans ! C'est désagréable de se dire qu'on s'est fait avoir. Aujourd'hui, on est clairement inquiets et on a honte de celui qui est sensé nous représenter, nous Français, à l'étranger. Nicolas Sarkozy n'est tout simplement pas taillé pour le rôle."

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